IMAGE : PARABLE VISION ART PAR CAMERON GRAY : parablevisions.com

Le changement

Afin d’évoluer vers un nouveau cycle… Il faut un temps pour voir, un temps pour comprendre, un temps pour dire et un temps pour agir, afin d’évoluer vers un nouveau cycle…

Pensez-vous que tout peut arriver dans la vie ? Ou que toutes les vies que nous vivons sont déjà écrites sans que l’on s’en rende compte, tout en croyant pouvoir les contrôler pour nous rassurer? Si vous pouviez savoir et choisir, que choisiriez-vous ? Un parcours plein d’embuches et de bonheur où vous pourriez déjà connaître tous vos moindres faits et gestes, jusqu’à la fin de votre vie ? Ou un parcours vécu aux travers des sens qui vous ferait découvrir des choses que vous n’auriez pu imaginer vous-même, par le courant aléatoire et abondant d’une vie où le pire et le meilleur resteraient continuellement en devenir ?

Identifier dans un premier temps les erreurs que l’on commet ne suffit pas pour autant de les arrêter. Que ce soit pour nous-mêmes, notre entourage, nos passions, notre travail, notre société, notre monde. Le changement ne peut aboutir tant qu’il n’est pas dans un premier temps pris en considération par notre conscience. Ça commence par un réel constat de faits et donc une véritable remise en question entre  « soi-même » et la « cause », avant de pouvoir concrètement l’accepter et engager la deuxième phase du changement.

Pour ce second stade, tout reste encore compliqué, car il ne suffit pas de le vouloir, d’y penser ou tout ce que l’on voudra. Le système de notre mode de fonctionnement est tellement ancré dans notre mémoire cellulaire, qu’il est difficile de le changer, et qu’il puisse effectuer quelques modifications, ne changera directement, en rien, le fonctionnement qu’il opère depuis longtemps et restera par conséquence égal à lui-même.

En d’autre terme, il est à ce moment là encore compliqué de lutter contre quelque chose d’inexorable, qu’est notre conditionnement actuel, parce qu’il crée de la frustration et déclenche de la contradiction en le faisant deux fois plus, ce qui implique qu’il ne faut surtout pas engager une lutte sans merci dès le départ car rien ne se change du jour au lendemain et croire le contraire nous fait perdre l’essentiel de notre énergie pour nous motiver, pour rester concentré et voir ce qui nous permet de ne plus recommencer les mêmes erreurs par la compréhension avec le temps.

Le changement : changer de fonctionnement, changer de mécanisme, être autrement, changement de perspective, changement d’environnement, tout change, ce qui était s’estompe, et ce qui est envisagé le devient avec le temps si l’on persiste à tenir le cap dans le présent. Toute base peut être améliorée, mais elle possède ses limites qui tôt ou tard s’éteindra pour être relayée par une nouvelle orientation, plus juste, plus performante, plus respectueuse, tout simplement « plus ». Rien ne dure éternellement car c’est cela même qui permet véritablement le changement dans son ensemble.

Nous entrons donc dans la troisième phase du changement, à partir de laquelle, nos erreurs éclairées par notre conscience, transmettent un nouveau mode de fonctionnement à la nouvelle descendance, qui à leur tour reproduiront le même schéma d’évolution : apprentissage, confrontation, évaluation, remise en question, élaboration d’un nouveau mode et transmission à une nouvelle génération…

Nous devons donc gérer au mieux ce que nous sommes avec notre héritage, anticiper et créer de nouveaux outils pour la jeunesse que nous devons préparer perpétuellement pour l’avenir de l’humanité.

Il y a maintenant une quatrième phase, elle aussi, bien compliquée pour y aboutir, car si le changement s’effectue sur le long terme avec les nouvelles générations éduquées en cela, nous pouvons aussi l’appliquer à nous-mêmes, si nous arrivons à puiser assez de force et de volonté pour lutter contre nos habitudes enracinées et addictives. Il peut être difficile d’engager des combats contre d’autres personnes, mais cela peut se révélé être encore plus compliquer contre soi-même. Seuls les plus déterminés peuvent y arriver, parce que la nouvelle pensée est tellement forte qu’elle finit par prendre le dessus sur l’ancienne, à force de répéter les nouveaux gestes qui deviennent à leurs tours une nouvelle habitude, au point d’en oublier et voir même d’en effacer complètement l’ancienne manière, qui permet alors à ce moment-là seulement, la réussite du changement de comportement, finalisant tous ces efforts pour nous-mêmes comme une grande victoire, mais aussi un exemple essentiel et indispensable pour les nouvelles générations.

Notre épanouissement individuel ne dépend que de soi, tout comme l’épanouissement de notre monde ne dépend que de chacun d’entre nous, car dans la vie tout doit se réaliser par soi-même si nous ne voulons pas subir et vivre aux dépens des autres. Fais bien ce que tu as à faire et tu vivras comme tu le souhaites, faisons bien les choses que nous devons et nous vivrons comme nous le souhaitons, même si cela met du temps et que nous n’avons pas tout, car la moindre réussite est une force supplémentaire pour aller de l’avant et nous permettre de continuer vers ce que l’on souhaite et l’atteindre un jour, pour nous et notre descendance.

Il faut profondément vouloir le changement pour arriver à le mettre en place et l’exécuter de manière permanente. Sans cette réelle volonté, il ne peut y avoir assez d’énergie émise pour y arriver, car elle sera trop faible face à l’autre volonté contradictoire qui sera toujours là pour la contrer et l’empêcher de se concrétiser, car le bien et le mal, ou encore appelé le Ying et le Yang, font partie de chacun d’entre nous et d’une manière générale de l’existence.

Pour pouvoir changer de vie il faut donc changer littéralement tout ce qui ne nous convient pas, comme notre environnement, notre travail, nos connaissances, notre mode de consommation, nos sources d’informations, tout ce qui nous entoure afin de penser et agir différemment, parce que ce sont tous ces différents ensembles qui nous conditionnent et nous font agir selon leurs caractéristiques. Changeons ce qui nous entoure et nous changerons avec, aussi bien mentalement, dans notre état d’esprit et nos perceptions, que physiquement dans notre état de santé et nos performances. Il ne nous reste donc plus qu’à nous diriger vers ce que nous disent nos sens par nos intuitions, vers ce que nous aimons pour les atteindre, même si cela peut être difficile, il faut encore une fois agir pour y arriver, sans quoi nous risquons d’attendre toute notre vie. Il vaut mieux une épreuve difficile qui ne dure pas, plutôt qu’une moins lourde qui n’en finit jamais, se révélant au final en être une terrible de n’avoir jamais osé changer notre façon de vivre…

Prenons conscience que tout ce que l’on vit, agit sur nos pensées, qui elles-mêmes agissent dans notre corps et influencent notre santé. Si l’on est apaisé et serein avec ce que l’on vit, notre corps aura de meilleurs défenses et une meilleurs capacité de s’adapter, tout comme au contraire, si l’on subit et nous infligeons du stress constamment, notre corps affaiblira ses défenses immunitaires et psychologiques jusqu’à s’en rendre malade, qui nous donne alors des ulcères, des cancers, des paralysies etc. Il n’y a pas nécessairement besoin de médicaments, de traitements ou autres pour inverser le processus, ce qui a été fait peut-être défait par le même protagoniste qu’est le corps humain. D’une manière générale, l’organisme vivant est une machine capable de tout faire elle-même par la seule volonté de l’esprit et de son mécanisme qui est un véritable laboratoire vivant capable de choses jusqu’alors même insoupçonnées. Il suffit de croire avec conviction et d’agir selon ces convictions, pour que la nature opère d’elle-même et face transformer ses convictions en une réalité, d’où l’importance de la foi dans notre société mais à juste titre, pour nous aider à réaliser inconsciemment ce que nous n’arrivons pas encore à conceptualiser concrètement par les capacités de notre état d’esprit actuel.

Une cinquième phase plus globale à l’échelle de notre espèce humaine est également possible, face à un chamboulement qui se propagerait beaucoup plus rapidement que le développement de nouvelles générations. Ainsi, le changement se voudrait plus drastique et difficile à digérer, car incontournable si les précédentes phases du changement n’ont pas du tout été intégrées à temps. Elle correspondrait implacablement à ce que tout le monde redoute et refoule comme une évidence aux terribles conséquences que nous aurons tous provoquées, par égoïsme, avidité, inconscience, lâcheté, peur, incompréhension, neutralité etc. Si nos vies et notre monde devaient disparaitre par un comportement devenu complètement inhumain, nous en serions tous responsables, les hommes d’état comme les civiles, à moins que ce comportement inhumain soit malgré-nous un comportement tellement naturel au mécanisme de la vie, que nous ne pourrions qu’accepter cette destinée. Mais si cela devait être le cas, à quoi bon le changement pour finir au même résultat ? C’est pourquoi je ne crois pas en une fatalité, mais en l’espoir que cette dernière phase ultime au changement ne sera pas pour notre extermination mais pour une grande et véritable remise en question de notre civilisation, qui bouleversera si profondément son existence qu’elle s’ouvrira vers une nouvelle ère.

Le changement est inévitable et nous nous battons constamment contre ce que nous ne souhaitons pas plutôt que de nous focaliser sur ce que nous voulons vraiment. Nous n’investissons donc pas notre énergie au bon endroit, ce qui crée un déséquilibre dans la balance. N’ayons pas peur et laissons l’ordre naturel des choses opérer par lui-même, que ce soit négatif ou positif, c’est cet ensemble qui fait fonctionner la machine, tel une batterie que nous connaissons tous, qui sans son plus et son moins, ne pourrait pas fonctionner.

Moi-même, lorsque quelque chose m’agace, je commence par poser le problème sur le papier, de manière brute et négative, mais ça me permet dans un premier temps, de m’en décharger et de le visualiser sous un autre angle. J’en fais le tour et commence à réfléchir pour arriver à le voir de manière plus objectif, pour découvrir son véritable sens, le comprendre et le rendre positif plutôt que de chercher à le détruire. Une fois trouvé, je l’écris à nouveau, demande des avis, l’améliore grâce à mon entourage et le transmet, ce qui m’apaise et je pense qu’il en est ainsi pour beaucoup, car rien ne se finalise ou ne se concrétise seul.

L’histoire a toujours marquée au fer rouge au travers de chaque peuple, de chaque civilisation par de terribles guerres. On nous a enseigné et communiqué sous différentes formes, ce que nos ancêtres ont subi durant ces périodes de guerres difficiles et cruelles. Nous savons aussi, que sans alliance, personne n’aurait pu faire quoi que ce soit, et sans lesquelles nous ne serions pas là pour en parler. Alors peut-être n’en avons-nous pas pleinement conscience, puisque nous n’avons pas réellement vécu tout cela, mais nous ne pouvons pas non plus faire comme si cela n’avait pas existé, même si nous ne comprenons pas toujours l’impact que toute notre histoire a sur nous aujourd’hui, pour notre civilisation en ce 21ème siècle. Un jour pas si lointain, nos parents et grands-parents ont tendu leurs mains en demandant de l’aide pour pouvoir simplement vivre, comme d’autres nous la demandent aujourd’hui. Alors, pouvons-nous être fiers de notre passé, et être dignes de nos aînés et de nos alliés qui ont laissé leur vie pour nous ? Pouvons-nous aujourd’hui être aussi courageux, par notre honnêteté, en toute conscience, au point de porter la liberté, l’égalité et la fraternité vers chaque être humain en ce monde ? N’oublions pas que si nous sommes là aujourd’hui, c’est parce d’autres nations ont su saisir les mains tendues des personnes qui sont nos ancêtres. Sachez aussi, que ce qui a pu nous arriver hier, pourrait de nouveau nous arriver demain. L’humanité avance en s’entraidant à tour de rôle, personne n’est infaillible. Beaucoup de civilisations ont été exterminées, certainement par orgueil de se croire plus fortes que les autres. Ne commettons plus le même genre d’erreurs qui se sont produites dans le passé. Aidons simplement et naturellement ceux qui nous tendent la main, pour que dans l’avenir, ceux qui vivent aujourd’hui tout comme nous, puissent tourner une page de leur livre d’histoire, dont nous ferons partie, mais en tant qu’alliés cette fois-ci.

Nous ne devons pas hésiter à élargir et à établir de nouveaux modes de fonctionnement dès que nous le pourrons techniquement et socialement parlant. Donner un smic sans travail obligatoire compensatoire, et faire en sorte que les personnes concernées s’engagent dans une formation dédiée à leurs propres découvertes, semble essentiel pour que celles-ci essaient différentes choses et travaillent sans que ça ne leur coûte quoi que ce soit et dans n’importe quel domaine. Ainsi, toute personne pourra être en mesure de devenir réellement ce qu’elle est, en fonction de son état d’esprit, de ses capacités et de ses volontés. Il ne faut plus que le travail ou les choses créées soient réalisés en fonction d’un statut social, ce qui cause d’énormes disfonctionnements : combien de personnes se retrouvent à effectuer des tâches qui ne les intéressent pas alors qu’elles pourraient faire autre chose bien mieux qu’une autre qui le fait à sa place, tout ça parce qu’elle n’a pas eu les mêmes moyens financiers pour les études ? En réalité, les deux personnes échangeraient, sans doute bien leur poste, mais l’une ne le fera pas, parce que celle-ci gagne davantage dans son poste actuel alors même qu’elle préférerait le faire, quand à l’autre personne, elle ne quittera pas non plus son poste parce que c’est sa seule source de revenu. Résultat, personne ne fait vraiment ce qu’il a envie et l’effectue plus ou moins bien, bon gré mal gré, dépité par cette situation. Tout ça, une fois de plus, pour une question d’argent, c’est simplement stupide dans notre civilisation actuelle. Ne pensons pas « un SMIC pour ne rien faire » car ça ne serait pas vrai. Premièrement, il n’y pas de travail pour tout le monde et bientôt encore moins, grâce aux nouvelles technologies et robotiques qui briseront enfin nos chaines de l’esclavage moderne pour le travail en général. Deuxièmement, il restera toujours du travail pour l’humain, cette fois-ci accessible à ceux qui le souhaite vraiment et sereinement, sans se battre pour pouvoir vivre normalement, et troisièmement, quant aux autres, ils créeront un nouveau système pour notre société en développant les compétences du corps et de l’esprit, avec de nouvelles matières enseignées dès le plus jeune âge, comme la méditation, la télépathie, l’auto-guérison consciente, le développement de la créativité et dans tout autres domaines, des matières résolument différentes pour notre époque, destinées à faire progresser notre société.

Une autre relation de cause à effet, dû au travail dans nos vies, est que, la plupart des couples d’aujourd’hui, n’existeraient même pas dans une autre configuration de la société. Énormément de personnes se mettent ensembles pour de mauvaises raisons, liées à l’argent et donc au travail de nouveau imposé cette fois-ci par le conjoint, souhaitant qu’il est un poste le mieux rémunéré possible pour créer une famille, puis ils s’étonnent qu’il y ait par exemple deux divorces sur trois en France et quatre divorces sur cinq à Paris en 2016, sans compter les chiffres des séparations non officiels. Le statut social conventionnel d’aujourd’hui assure donc une pseudo stabilité financière mais certainement pas la stabilité sentimentale. Les gens passent ainsi à côté du véritable amour et épanouissement personnel, soit délibérément ou bien malgré eux. Il est compréhensible de vouloir s’assurer d’une vie confortable et de prime abord vitale, comme la nourriture, le logement, la santé… Comment blâmer un tel comportement quand la situation nous oblige dès le départ à entreprendre des actions que l’on ne souhaite pas. Nous sommes enrôlés dans un système qui prémédite et conditionne pour ainsi dire tous nos faits et gestes sans que nous n’en ayons pleinement conscience, afin que nous acceptions et percevions la situation de manière « normale », jusqu’à ce que celle-ci ne devienne plus du tout supportable, à partir du moment où l’on peut de nouveau réagir, donc agir de façon assurément différente en fonction de notre évolution.

Imaginer à présent que plus personne ne soit influencé par quoi que ce soit dans ses choix personnels, notamment sentimentaux. Imaginez, que les couples divorcés ne se soient pas réalisés, mais formés différemment, avec un véritable amour, c’est-à-dire sans aucune influence dû à la société ! Imaginez et réalisez alors, que tous ces nouveaux couples, enfanteraient et offriraient au monde les fruits d’un véritable engagement, d’une énergie pure et sincère. Tout cela voudrait dire que ce ne serait plus les mêmes enfants venant au monde, éduqués et vivant des émotions différentes, réalisant et changeant en conséquence les deux tiers de la population actuelle ! Qui dit autre personne, dit actions et comportements différents sur l’ensemble de notre planète ! Au final, tout est lié à notre comportement, à nos décisions, à nos actions, d’où découle un avenir logique, donc bon ou mauvais suivant nos énergies émises dans l’accomplissement de nos vies et de notre monde.

Concernant les enfants de couples divorcés, je ne veux surtout pas dire qu’ils diffèrent des autres, mais qu’ils ont en conséquence et pour beaucoup d’entre eux manqué d’harmonie familiale, les désorientant ainsi sur divers points par des manques ou des excès suivant les cas de chaque situations. Leur croissance non seulement physique mais aussi émotionnelle essentielle au développement psychique de l’enfant est facilitée ou non dans cette étape primordiale, ce qui ne l’empêchera pas pour autant de devenir un adulte modèle dans l’avenir. Après, tout cela fait partie des épreuves de la vie, pour certains, ça les rendra plus faibles et d’autres plus forts. L’évolution est en réalité plus aléatoire qu’on ne le pense ; grandir dans une famille « normale » en étant trop cocooné peut aussi s’avérer négatif pour l’enfant. Trouver le juste milieu pour un bon équilibre n’est pas une chose si facile, déjà pour soi, alors pour un couple encore moins, d’où l’importance de mettre tout en œuvre dès la naissance du nouveau-né, pour  qu’il soit accueilli dans les meilleures conditions et créer un environnement serein, propice à son développement personnel. S’il arrive à maturité d’esprit à l’âge adulte de manière équilibrée, il aura sans nul doute d’avantage de réussite dans la vie sur tous les plans « professionnel, sentimental etc. Il saura faire les bons choix en fonction de ce qui lui correspond vraiment, lui offrant donc la possibilité de construire un couple véritablement mieux préparé pour la venue d’un nouveau-né. Au final, je ne dis évidemment pas cela pour imaginer un monde sans faille, au royaume des ours en peluche, mais pour dire qu’il faut avant tout apprendre à s’équilibrer soit même afin d’être cohérent dans nos pensées et nos actions qui ont toutes des conséquences logiques et inévitables dans notre vie, dans notre société, dans notre monde… pas seulement pour nous mais aussi pour notre descendance.

Tout se joue perpétuellement dans le présent, se répercutant sur nos enfants qui seront indéfiniment le présent de notre futur. D’où l’importance de l’éducation dès le plus jeune âge dans le savoir, la connaissance, la compréhension, l’entraide… Qui sont essentiels pour notre avenir, ils doivent apprendre à se connaitre, identifier leurs capacités réelles à se dépasser, inventer, créer, devenir un jour ce qu’ils ne peuvent pas encore imaginer, qu’ils puissent réaliser toutes les possibilités qui sont à portée de leurs mains… Ils doivent savoir et comprendre l’importance de l’action qu’ont les connexions de nos neurones et de l’épigénétique pour le développement de notre être, pour stimuler les pensées et l’organisme qui agissent en ce sens, reliant l’esprit au corps. Plus nous focalisons notre intérêt sur notre esprit et notre corps, plus ceux-ci créeront des interconnexions pour s’aider et s’améliorer mutuellement, étant reliés l’un à l’autre et formant ainsi un ensemble. C’est Le principe même de l’attraction, qui veut que chaque élément soit attiré par ce qu’il est intérieurement afin de le devenir extérieurement. L’esprit et le corps dirigent et contrôlent ensemble tout ce qu’il y a autour et à l’intérieur d’eux-mêmes, de manière consciente et inconsciente.

L’énergie qui constitue notre pensée et notre corps, sont « une force », qui peut à la fois nous détruire et nous protéger suivant ce que l’on en fait, aussi bien pour nous-mêmes que pour le monde entier. Les pensées émises telles des ondes wifi, exportent leurs attractions en messages codés sur le champ magnétique connecté en permanence aux récepteurs que possède chaque être humain, grâce justement à cette organisme « technologiquement vivant » dont nous commençons seulement à entrevoir ses véritables possibilités jusqu’alors impensables. Ainsi, connectés les uns aux autres par une aura positive, le comportement global changera en ce sens, influencé et détourné du passé négatif. Plus de peur, les armes sont déposées, une nouvelle vie peut commencer, autant pour ceux qui subissaient que pour tous ceux qui influençaient l’ancienne vie, aussi mauvaise fut-elle. Nous ne devons pas nous en vouloir à nous-mêmes ou aux autres, car se serait refuser de vouloir tourner la page, ce qui continuerait perpétuellement à nous laisser dans cette spirale infernale dont nous espérons tous sortir sans le faire réellement. On ne peut pas forcément dire tout ce que l’on a vécu, car il y a certaines choses qui ne sont pas nécessairement bonnes à raconter, tant qu’il n’y rien de positif à en tirer, pour notre bien, celui de notre entourage ou d’autres personnes. Après, tout dépend évidemment du degré de gravité, si c’est pour percer l’abcès d’un mal profond, alors oui, il n’y a pas d’autre choix que de s’y confronter psychologiquement plutôt que physiquement, pour pouvoir comprendre et accepter la situation qui, quoi qu’il arrive ne pourra jamais être autrement, afin de ne plus avoir à y penser car c’est cela qui ronge de l’intérieur, et empêche de pouvoir passer à autres chose pour reprendre une vie normale. Si nous ne pensons qu’à rendre les coups, l’autre en face ne pensera à son tour qu’à ça, c’est un cycle sans fin, c’est pourquoi, nous devons avoir la sagesse de ne plus riposter pour que cela cesse enfin pour de bon. Nous tous confondus, nous comprenons et pardonnons nos propres erreurs d’hier, pour aujourd’hui tourner la page, et réaliser demain l’avenir d’un nouveau monde commun à tous. Toutes ces paroles peuvent paraître « utopiques » mais elles sont en réalité tout ce que nous voulons bien en faire, car c’est bien nous, par nos choix, qui en ferons une « utopie » ou une « réalité ». D’ailleurs, qu’est-ce qu’une « utopie » ou une « réalité » quand on voit nos vies également gâchées par toutes sortes de consommations addictives, pour nous faire oublier ce que l’on est dans un monde qui pourrait être complètement différent, et qui nous rendent par conclusion peu productif, voir inactif dans nos actions personnelles. Plus le temps passe, plus nos ambitions semblent difficiles à atteindre, plus on se perd devant l’ampleur et l’investissement que demande certaines ambitions, plus on se complet dans l’euphorie que procurent les drogues comme l’alcool ou autres pseudo plaisirs accessibles comme la malbouffe, les gadgets… Sous prétexte que ça nous remonte le moral, que l’on a qu’une vie, puis l’effet boomerang revient et nous enferme, nous diminue pour ne pas dire nous détruit au fil  du temps.

Quand vient le point névralgique du constat d’état des lieux: psychologique, corporel, affectif, professionnel, sentimental… le reste est simple : soit on s’en rend compte, on arrête tout pour reprendre notre vie en main et s’en sortir, soit on se voile la face et un beau jour on réalise qu’on n’est presque à la retraite, que notre corps est malade à cause de tout ce qu’on a fait, et qu’on va bientôt mourir sans pouvoir profiter de notre dernière tranche de vie pour laquelle on aura cotisé de nombreuses années pour rien du tout ou pas grand-chose.

Quel moment difficile de devoir se remettre en question tout en sachant dans le fond, que cet aboutissement nous demandera forcément des efforts pour accomplir des choses que l’on préférerait qu’elles se fassent d’elles-mêmes, comme par magie ! Pas la peine non plus pour les plus turbulents de croire qu’il suffira de brandir le point avec le drapeau d’anarchistes ou de révolutionnaires pour changer le monde, parce que cela a déjà été fait et dans le fond rien n’a vraiment changé, hormis la manière de procéder et nous faire croire le contraire, d’autant plus que ce procédé se retourne aujourd’hui contre nous, quand de faux groupes hostiles s’en prennent à n’importe qui sous prétexte d’une injustice revendiquée.

En réalité, tout doit être pensé et réalisé individuellement tout en sachant que nous représentons un ensemble réparti aux quatre coins du monde, faisant de nous une entité indestructible par sa philosophie et son mode de vie. Tout ce que nous faisons a automatiquement une interaction avec tout ce qui nous entoure, ce qui veut dire que si nous changeons par nous-mêmes le reste changera logiquement à son tour. La vie peut paraitre compliquée, mais pas toujours autant que cela quand on la regarde simplement telle qu’elle est.

Pour revenir aux questionnements du départ, je ne sais pas si je me suis simplement laissé guidé par mes sens ou fait conduire par une suite inévitable d’évènements programmés, mais est-ce que l’un ou l’autre aurait vraiment changé quelque chose d’une manière générale ? Peut-être que, tout à la fois est aussi possible. La nature fait en sorte d’évoluer avec tout ce que cela comporte, mais elle sait aussi s’équilibrer d’une manière ou d’une autre, par les éléments naturels que sont les végétaux, les océans, les terres ou encore les êtres humains qui en font aussi tout simplement partie. Apprenons à vivre en pensant avec harmonie, que nous sommes un ensemble essentiel à notre existence, ainsi l’ordre des choses se remettra naturellement en place dans le monde.

Afin d’évoluer vers un nouveau cycle… Il faut un temps pour voir, un temps pour comprendre, un temps pour dire et un temps pour agir, afin d’évoluer vers un nouveau cycle…

ESPRIT LIBRE

L’AVENIR NOUS APPARTIENT